Découvrir et participer aux différentes formes de voyage humanitaire dans le monde
Aider autrui n’a pas à être un acte purement désintéressé. Le fait d’en tirer une certaine satisfaction personnelle permet à l’acteur à se sentir bien. Il en retire donc du plaisir. En plus, la notion de solidarité s’étend beaucoup. Si on a la possibilité de libérer quelqu’un d’une partie de son malheur, on se doit de le faire. C’est une action humanitaire…
Pour les jeunes, une des options est le Service Civique
L’avantage de ces missions encadrées par des organismes, c’est leur clarté. Le tourisme humanitaire devient un business. Les opérateurs s’approprient des orphelinats ou des centres où ils vont envoyer des visiteurs pleins de bonne volonté. Seulement, les personnes en difficulté ne percevront rien des participations des volontaires. L’Agence de Service Civique déploie ses bénévoles auprès d’associations agissant effectivement pour les autres. Elle s’ouvre à tous les jeunes de 16 à 25 ans. Aucune qualification ni diplôme n’est demandé. Par contre, le volontaire signe un contrat et reçoit un certificat à la fin du service. Celui-ci peut s’effectuer en France ou ailleurs. La mission dure de 6 à 12 mois, avec des présences hebdomadaires de 24 à 48 h obligatoires. Une indemnité, ainsi que quelques avantages sont octroyés aux bénévoles. Cependant, il ne s’agit pas de rémunération, et la motivation ne doit pas venir de ces contreparties.
Les adolescents et les futurs adultes partent en Service Volontaire Européen
Le SVE, comme le Service Civique n’exige aucune compétence particulière. Cependant, il s’ouvre aux personnes qui ont entre 17 et 30 ans. Par ailleurs, le cursus offre aux jeunes la possibilité d’accroître certains savoir-faire utiles à leur avenir professionnel. En parallèle, ils contribuent au développement du lieu dans lequel ils agissent. Autre différence, les bénévoles n’interviennent que dans les pays d’Europe. Les volontaires souhaitant partir pour un voyage en afrique par exemple, choisissent le Service Civique ou le chantier international. Le SVE se fait seul ou en groupe. Les missions durent 2 mois à 1 an. De même que plus haut, les associations et ONG qui inter agissent avec le service humanitaire disposent d’un statut juridique. D’ailleurs, les jeunes et moins jeunes qui partent bénéficient d’une formation préparatoire, d’un accompagnement et même d’un bilan. Des domaines culturels, artistiques, éthiques et bien d’autres sont concernés.
De 7 à 77 ans, partons pour un chantier international
Pas de condition d’âge donc. Seulement l’ambition de réaliser un projet commun humanitaire. Ces chantiers sont proposés par des associations. La vraie différence avec les deux programmes cités plus haut, c’est que le bénévole se prend entièrement en charge. Il n’y a ni indemnisation, ni transport, ni hébergement. Les voyageurs partent de leur plein gré, avec leurs propres moyens, après avoir choisi leur chantier. Le projet servira à l’ensemble de la collectivité. Il peut s’agir de construction, d’animation, d’éducation, et bien d’autres. Cependant, comme aucune qualification spécifique n’est requise, ces volontaires ne remplacent pas les experts. Les loisirs de groupe sont assez nombreux. En fait, cette action-là se rapproche plus des vacances que les deux autres. Les missions sont aussi plus courtes : 2 semaines à 1 mois. C’est un moment de partage assuré pour celui qui ose s’ouvrir à tous ces actifs du monde entier.